Un défi mondial est lancé entre les constructeurs du monde entier : qui aura l’honneur de construire l’édifice le plus haut du monde ? Une ambition qui peut sembler à premier abord un peu frivole mais en réalité, il s’agit du meilleur moyen pour s’offrir un coup de projecteur mondial et remplir avec succès le carnet de commande.
Il suffit de penser à Manhattan, devenu un chantier à ciel ouvert avec quatre gratte-ciels gigantesques situés à quelques pâtés de maison l’un de l’autre. Le dernier gratte-ciel en date de la Grande Pomme, le One57, est un édifice de plus de 300 mètres de hauteur qui a d’ailleurs attiré foule d’investisseurs. Mais il devra affronter une concurrence « monstre ». Dans les prochaines deux années, deux gratte-ciels seront complétés : 432 Park Avenue et 111 West de la 57e Rue et ces derniers dépasseront en hauteur le One57. Mais c’est sans compter le gratte-ciel au 225 West de la 57e Rue qui totalisera 540 mètres de hauteur, soit presque le double du One57 !
Toutes les métropoles connaissent cette tendance : l’espace disponible étant devenu si restreint, il est désormais nécessaire d’exploiter au maximum l’espace vertical. Le marché de l’immobilier de luxe à Hong Kong, Singapour, Shanghai, Londres et ladite New York, pour continuer à croitre, doit se contenter de petites parcelles pour réaliser des édifices prestigieux accueillant de superbes appartements qu’il fait bon d’avoir dans son portefeuille lorsque l’on est un riche investisseur oriental.