Malgré tous les gratte-ciels déjà existants et tous ceux en cours de construction, voici que New-York est à court de penthouses et d’appartements de prestige pour satisfaire la demande.
Les ventes dépassant le million de dollars dans la Grande Pomme se sont en effet effondrées au second trimestre de l’année, justement à cause de ce manque de propriétés de luxe sur le marché.
Les ventes de propriétés dépassant les 5 millions de dollars ont connu une baisse de 20% par rapport au même trimestre de 2012, tandis que les ventes de plus de 10 millions de dollars ont diminué de presque 50%.
Cette situation est provoquée par une disponibilité des biens entre 5 et 10 millions de dollars qui a fléchi de 15%, entre le second trimestre de 2012 et le second trimestre de 2013.
Mais selon les experts du secteur, l’actuelle pénurie de propriétés de prestige à New York est en réalité bien plus grave qu’il n’y parait, car une grande partie de l’immobilier de luxe sur le marché est constituée d’appartements situés dans des buildings encore en construction.
Cela crée inévitablement un autre problème : un grand nombre d’appartements exclusifs sont en vente à des prix trop élevés comparés aux prestations offertes. Bien que la surestimation des biens soit un problème commun aux Etats-Unis, à New-York la situation est considérée comme grave. En effet, les millionnaires et les milliardaires sont particulièrement attentifs aux prix de vente des propriétés de prestige et ils ne sont pas disposés à payer plus que leurs valeurs réelles sur le marché.
Parmi les biens luxueux à New York aux prix « gonflés », on remarque le penthouse de 120 millions de dollars du Pierre Hotel. D’autres propriétés sur le marché affichent des prix excessifs : un appartement de 95 millions de dollars au 18e étage du The Sherry Netherland et un autre pour 44 millions de dollars sur la Hudson Street.
Deux facteurs, donc, qui ont causé une tendance qui pourrait se confirmer pendant toute l’année 2013, portant ainsi préjudice à l’économie de New York.