Ces derniers mois, au Royaume Uni, les prix de l’immobilier ont augmenté de 7,7 %. Après un été d’incertitude, la croissance annuelle des prix suggère que le marché immobilier britannique post-Brexit est en train de se stabiliser. L’augmentation de 7,7 % par rapport à l’année précédente correspond à une moyenne de 218 000 de livres sterling, soit environ 252 000 euros ; une somme importante, qui n’a pas manqué d’impressionner les propriétaires, les investisseurs, mais aussi (dans ce cas, négativement) les potentiels acheteurs.
En dépit de l’incertitude au sujet du vote Brexit qui a caractérisé la période estivale et les changements concernant les droits de timbre en avril, les dernières données de l’ONS révèlent comment l’année 2016 s’est révélée être une année de croissance continue du marché immobilier anglais, mais aussi d’effondrement du nombre de ventes, nettement inférieures à celui de 2014, 2015 et même au début de 2016.
Les régions d’Angleterre les plus concernées par cette tendance haussière sont celles de l’Est et du Sud-Est, y compris bien sûr la capitale, Londres, est toujours la ville qui attire le plus grand nombre d’investisseurs et où le marché de la location est très prospère.
Dans l’Est de l’Angleterre, surtout dans le Hertfordshire, à Norfolk, les prix de l’immobilier ont augmenté de 12,1 %, soit 277 000 livres sterling (environ 320 000 euros). Le sud-est, qui s’étend du Berkshire à l’île de Wight, a affiché lui une croissance annuelle de 9,9 %. Ces augmentations sont également révélatrices de comment les acheteurs continuent de quitter Londres pour s’aventurer dans les régions avec des retours sur l’investissement plus élevés. À Londres, en effet, en seulement 12 mois, les prix des logements ont augmenté de 10,9 %, plus du double de la moyenne nationale, et la tendance a justement touché les secteurs qui étaient autrefois les plus accessibles de la ville.
