Les caisses du Campidoglio sont au rouge et ce gouffre financier est même devenu au centre du débat économique et politique en Italie. Il semblait donc quasiment inévitable la décision de la mairie de vendre une partie de son patrimoine immobilier : une série de magasins et des appartement devraient donc bientôt être mis aux enchères.
Ce patrimoine juteux compte un total de six cents propriétés, dont la moitié est résidentielle, l’autre partie pourrait en revanche être convertie en des activités commerciales ou réceptives. Il manque désormais un dernier feu vert de l’assemblée romaine pour commencer cette vaste mise en vente dans le but de renflouer les finances de la Ville Eternelle. Prévue pour ce printemps, l’opération devrait rapporter la bagatelle de 250 millions d’euros.
Mais il est inutile de se faire de fausses illusions, si vous pensez acheter une propriété de luxe à Rome en déboursant un faible budget, vous faites fausse route. De nombreux biens sont déjà occupés, la plupart par des personnes âgées, avec des contrats de location de longue date, ainsi, les loyers apparaissent dérisoires par rapport aux prix pratiqués aujourd’hui. Ces locataires, la plupart logés dans les quartiers centraux comme aux alentours du Colisée ou dans le quartier typique de Trastevere, auraient évidemment le droit de préemption au cas où ils souhaitaient acheter la propriété. Les biens commerciaux, eux, régissent à des règles différentes : la majeure partie est inutilisée et s’adresse donc au meilleur offrant.
L’opération en question ne cache pas une double finalité: outre l’aspect économique de la manœuvre, elle pourrait également trouver une solution à la pénurie immobilière qui touche la capitale italienne depuis des années. Une opération à suivre de près par tous les potentiels acheteurs / investisseurs intéressé par l’immobilier romain …