Ces dernières années, les Russes ont acheté de nombreuses propriétés de luxe à l’étranger dans des villes comme Londres, attirés par la sécurité que représentent ces investissements. Mais dernièrement, on remarque que le marché immobilier de prestige de Moscou, la capitale de la Russie, offre de bons rendements pour les investisseurs disposés à prendre un minimum de risque.
La demande de biens de luxe à Moscou a donc augmenté, et par conséquent, les prix aussi. De plus en plus d’acquéreurs, autant nationaux qu’internationaux, sont attirés par la ville, où les nouvelles constructions exclusives sont pour la qualité de leur construction et de leur concept similaires à celles de Londres ou de Paris.
En Russie, la valeur de la majeure partie des biens mis sur le marché a doublé. Même la valeur des résidences construites il y a cinq ou six ans a augmenté, pour arriver jusqu’à 35.000 dollars au mètre carré. En guise de comparaison, l’immobilier de luxe dans le centre de Hong Kong (un des marchés de prestige les plus chers au monde) vaut en moyenne 47.5000$ le mètre carré.
Tout cela se traduit en une grande opportunité de retour sur investissement, entre 30% et 70% annuel, selon le projet.
Bien que le marché immobilier de Moscou ait encore un long chemin pour entrer en compétition avec les marchés internationaux majeurs, il s’est remarquablement repris depuis 2009, année où les prix se sont effondrés.
Aujourd’hui, le prix moyen pour les appartements situés à l’intérieur du Garden Ring (la ceinture périphérique de la ville) se situe à plus de 14.500 dollars le mètre carré, tandis que les propriétés les plus chères peuvent atteindre jusqu’à 60.000 dollars le mètre carré.
Toutefois, malgré l’augmentation des prix des résidences dans les grandes villes comme Moscou, les investisseurs internationaux préfèrent investir dans les espaces commerciaux et dans les bureaux plutôt que dans les propriétés résidentielles.
Le marché russe résidentiel présente en effet quelques embûches : par exemple, pour acheter une propriété encore en phase initiale de construction, il est obligatoire de payer l’intégralité du prix de vente. De plus, les non-résidents doivent également verser une taxe de 30% sur les plus-values réalisées sur la vente de propriétés.
Les risques majeurs inhérents à l’achat d’une propriété en Russie tiennent dans les retards de la construction, l’impossibilité de se connecter à des infrastructures locales (électricité, égouts etc) ou encore dans l’interruption du projet pour une durée indéfinie.
C’est justement à cause de ces risques que les prix des propriétés encore en phase de construction varient en fonction de l’avancement du projet.
Photos: Wikimedia Commons